12ème Chapitre

St.Martin/Martinique en 7 jours...

P'tits Loups 2

 

Journal de Bord

Contactez-nous

Notions de Navigation

 

 

 

A propos de nousA propos de nous
La Foire aux Questions

 

 

Destinations


 

 

Le 12 juillet 2008, nous profitons d’une accalmie météo après le passage de la « Big Bertha » pour quitter les eaux de St Martin. (voir aussi notre nouvelle page sur les cyclones 2008)
Nous faisons un petit détour par l’Ilet Pinel, histoire d’avoir du Wifi pour mettre le site à jour et donner de nos nouvelles.

Pinel vu du ciel ou presque !Colombier, mouillage nature...


En quittant la passe d’Orient Bay, le vent est favorable pour une navigation sur St Barth, direction la baie de Colombier, notre mouillage coup de cœur où dame nature et tranquillité sont les maîtres du lieu…Nous y retrouvons nos amis Patrick et Lynda sur Mango. Patrick va bosser sur Gustavia et Lynda terminer sa layette, eh oui, un petit moussaillon est attendu pour mi-septembre et nous sommes impatients de faire sa connaissance.

Le 13 juillet 2008, 7H00 du mat, nous hissons les voiles cap sur Nevis. Mais oh surprise, un alizé bien régulier souffle ENE et nous permet de faire route directement sur Antigua. Devant la clémence de la mer, un ciel bleu azur, notre décision est prise d’avaler les 75 miles et de gagner deux journées sur notre planning ! Nous jetterons l’ancre à 21h00 devant la splendide plage de sable à côté de Jolly Harbour sous l’éclairage bienveillant de la pleine lune.

Antigua et ses eaux cristallines

Le 14 juillet 2008, après une grasse matinée bien méritée, et un petit bain dans les eaux cristallines d’Antigua, nous décidons de notre prochain mouillage, Falmouth, pour y capter du Wifi. Mais le vent n’est pas de cet avis. Nous sommes obligés de tirer de nombreux bords entre la barrière de corail et la terre pour pouvoir atteindre notre but. Lorsque le danger est écarté, nous sommes obligés de partir 6 miles au large si nous voulons atteindre Falmouth à la voile…Le CROSSAG (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Antilles-Guyane) qui diffuse la météo sur la VHF canal 16, nous informe du passage d’une onde tropicale d’ici 24 à 48H. Puisque le vent nous pousse sur Port Louis en Guadeloupe, tant pis pour le Wifi, nous filons d’ici ! A 20 miles des côtes guadeloupéennes, le ciel s’assombrit et nous essuyons grains sur grains, heureusement de faible intensité mais surtout, oh rage, sans vent. P’tits Loups 2 fait du sur-place, l’horloge tourne…arriverons nous avant la nuit ? Mais oui, les nuages se dirigent sur Antigua, le ciel se dégage sur notre route et Monsieur Eole gonfle nos voiles… nous fusons à 7,5 nœuds. Dommage, nous arrivons trop tard pour le feu d’artifice, à 19h00 nous prenons Port Louis mais pas la Bastille !

Le 15 juillet 2008, le ciel est gris, les grains fréquents c’est une journée idéale pour faire du shopping, alors cap sur Destreland à Baie Mahault, après avoir rencontré nos très chers amis pêcheurs à l'entrée de la Passe à Colas.
En soirée, nous allons nous poster à l’entrée de la Rivière Salée.

Rivière salée, le retour ! P'tits Loups 2, va-t'il y laisser encore des plumes ?

Le 16 juillet 2008, 4h00 du mat j’ai des frissons, il va falloir passer le pont ! 4h30, nous sommes devant mais l’orage de la veille a dû faire sauter les plombs…Nous faisons des petits ronds et après 15 minutes d’attente, le monstre d’acier daigne bien se lever ! Nous devons mettre les gaz pour être à l’heure devant le prochain pont prévu à 5h: la Gabarre, sinon nous resterons piégés pour la journée ! Quelle chance, ils nous attendent, comme s'ils s'avaient que le 1er pont avait du retard, ... en fait c'est la même équipe qui orchestre l'ouverture, Ouf! 5h15 ça y est, nous sommes de l’autre côté, sans la moindre égratinure ! pas de bourasques, pas de courant, très bonne luminosité donc excelente visibilité, ... presque les doigts dans le nez !
Après un petit som bien mérité, un vent d’Est se lève, quelle chance, il nous pousse vers la Galante.

Le 17 juillet 2008, nous flânons le long de la côte sous le vent de la Marie-Galante au génois sous un ciel sans nuage. Le vent nous pousse jusque devant la plage de Folle-Anse déserte où nous décidons de passer la nuit au calme et à l'abri de la houle, juste à l'avant d'une énorme patate de corail, probablement la seule dans toute la baie : 61°W20,202-15°N55,415 par 3m de fond, et 1m50 de diamètre, ça passe pour nous les petits tirants d'eau !

Marie Galante...la Belle !

Le 18 juillet 2008, 6h30, nous longeons les côtes de Folle-Anse à Grand-Bourg au moteur car le vent se fait attendre. Après le passage de quelques nuages, l’alizé toujours ENE se réveille et nous voguons à la côte au vent de la Dominique sur une mer plate. Après 12 heures de navigation très agréable sous un soleil radieux, nous atteignons les côtes Martiniquaises !

Saint Pierre by night...Quelle merveille ce nouveau Canon 40D !!! (pub...)

Saint Martin / Martinique en 7 jours, cette traversée a été magique, et nous remercions la « Big Bertha » d’avoir aspiré les mauvais nuages et lissé la mer avant notre passage !

N''est-il pas gracieux celui-là ?

La cerise sur le gâteau...la récompense des navigateurs ! Un banc de bébés dauphins est venu nous souhaiter la bienvenue en Martinique...il en sautait de joie et nous laissait pantois !

Après une petite escapade à l'Anse d'Arlet, nous sommes venus nous poser à l'Anse Mitan en attendant le rendez-vous au Centre Hospitalier de la Ménard. Le voyage était tellement agréable, que j'en ai presque oublié l'objectif...maintenant la date est fixée et je replonge dans la réalité !

Exploration de la Martinique entre deux rendez-vous médicaux...

Entre les rendez-vous médicaux à la Ménard où chaque semaine, on m’enlève de nouveaux petits bouts ou plutôt petits grains, nous profitons de la météo très clémente pour explorer les différents mouillages de cette île aux fleurs « Madinina » plus connue sous le nom de la Martinique…

Fleur d'Hibiscus en boutonRose de porcelaine

BalisierOrchidée sauvage


Après l’Anse Mitan, nous avons fait cap sur Ste Anne. Les vents et les courants ne nous ont pas rendu la tâche facile, et il nous aura fallu 10 heures de navigation pour atteindre notre but, pire qu’une traversée inter-île ! La récompense, un feu d’artifice tiré depuis le Club Med, rien que pour nous ! Faut dire qu’à cette saison, le mouillage est quasiment désert sauf quand débarquent les Yoles…

Départ de yoles à Ste AnneLes Yoles ou la magie des couleurs...


« É krik, yé krak, la compagnie bonsoir, je vais vous conter l’histoire vraie d’une fabuleuse course de canots. Les voiles se dressent, claquent au vent, la conque résonne et les voilas partis, arc boutés sur les bois, dressés au moindre coup de vent, renversés en cas de forte houle. Equilibristes hors pairs, ils passent d’un bord à l’autre, puis s’assoient, s’accroupissent ou se couchent sur ces longues barres de rappel, leurs pieds frôlant l’eau comme pour aspirer de cette immensité profonde toute l’énergie dont ils ont besoin ».

(montage vidéo en cours de réalisation)


Le spectacle est magique avec une palette de couleurs à vous couper le souffle. La foule des suiveurs sur mer comme sur terre vit avec passion et le mot est faible, cette manifestation traditionnelle martiniquaise, qui a lieu chaque année, la première semaine du mois d’août. C’est un évènement à vivre mais pas avec son bateau…les risques de collision sont trop importants, les gens sont déchaînés !
Comme parfois la mer qui sans crier gare, se transforme, enfle, bouillonne et devient furie destructrice les jours de grande colère…et voilà le résultat !

C'était un Athéna 38 !Ce n'est pas un mouillage ordinaire !


Nous supposons que « Dean » est passé par là et que ce malheureux catamaran Athéna 38 de chez « Fontaine Pajot » en a fait les frais !
Nous avons laissé partir la course des Yoles pour suivre leur chemin sur la côte au vent de l’île.

Entrée dans le cul de sacMouillage du cul de sac de l'anglais


Première escale, le Cul de Sac des Anglais avec pour décor une épave sur un rocher ! Comme son nom l’indique, un cul de sac donc peu d’eau avec des fonds vaseux, bref, un mouillage qui ne nous a pas emballé !
Puis, comme la météo annonçait une onde tropicale avec des orages, nous sommes venus nous abriter dans le Havre du Robert…un véritable havre de paix ! Les possibilités de mouillage sont multiples et les eaux extrêmement calmes.

Passe du RobertMouillage de St Pré au Robert

Ilet RamvilleMouillage Ramville au Robert

On a l’impression de naviguer sur un grand lac bien venté et la navigation à la voile est très plaisante. Le village est minuscule avec quelques commerces concentrés autour de l’église, un marché bien achalandé avec des habitants très sympathiques. Nous y avons même trouvé un cybercafé « Le coin des Jeunes » à 5 centimes d’euros la minute mais pas de loueur de voiture…Et oui, une fois par semaine, il faut penser à se rendre à l’Hôpital.
Nous mettons cap sur le Havre du François, plus petit en taille mais également très agréable.
Le mouillage sous l’îlet Lavigne est très reposant et solitaire, bien protégé de la houle avec une légère brise ventilant nos journées estivales.

Mouillage devant l'Ilet LavigneVue sur l'îlet Lavigne


Le village du François est bien plus grand que celui du Robert, les commerces nombreux mais sans marché local, dommage. Il possède une petite Marina et une cyber base équipée d’une quinzaine de Pc à écran plat avec webcam et prêt de casque à 3 euros de l’heure payable à l’avance mais fractionnable, tu peux bénéficier d’un crédit si tu n’utilises pas ton temps…C’est géant car en Martinique, on ne peut pas dire qu’il soit facile de communiquer pour les circumnavigateurs !

Marina du FrançoisParticularité du François !

On peut dire que le bord de mer du François est sur un terrain glissant ! Et non, ce n'est pas le photographe qui a pris la photo de travers, ou qui a penché la tête, ce n'est pas plus l'effet du rhum ! Tout un lotissement de 15 maisons neuves s'est effondré suite à de fortes pluies...

Nos journées sont animées par les journées en mer comme la célèbre « Baignoire à Joséphine », tellement notoire qu’il faut aimer les bains de foule !

Mouillage à proximité de la BaignoireCélèbre Baignoire à Joséphine

Le décor est idyllique, un peu comme aux Tobago Cays mais contrairement aux Cays, les eaux sont envahies par des bateaux à moteur qui ne respectent pas toujours une vitesse lente à l’approche du mouillage…et ça secoue comme « Orangina », pas cool ! Alors, en bon égoïste voileux, nous apprécions la tombée du jour qui les fait fuir nous permettant de savourer en solitaire, le charme des lieux…

Mouillage dans les fonds blancs..

Puis il y a les sorties hebdomadaires à terre, après les séances « charcuteries », histoire de me changer les idées…
Sur les hauteurs de Fort de France, on emprunte la célèbre route de la Trace en passant par Balata, son sacré cœur et son jardin, que nous n’avons pas pris le temps de visiter en raison d’une journée grise et pluvieuse et oui ça arrive aussi aux Antilles !

Sacré coeur de  BalataSacré coeur AntillaisNeffe du Sacré coeur

Puis, on poursuit son chemin au cœur de la Martinique, à travers la forêt tropicale. Nous avons fait une halte à l’Arboretum pour nous oxygéner les poumons. Le dénivelé n’a rien à envier aux Alpes, la différence c’est qu’on a beau grimper, la végétation est tellement dense, qu’il est difficile d’avoir une vue dégagée !

Au coeur de la forêt tropicaleFleur de banane

 

Accès à l'ArboretumSur les hauteurs de la route de la Trace


Au-dessus de l’Hôpital, en prenant la direction de Saint Joseph, nous avons découvert les « Cœurs de Bouliki », splendide aire forestière, la plus grande de l’île, encadrée par la Rivière Blanche et la Rivière Lézarde. Une fois de plus, nous avons grimpé pour voir les cascades mais malgré une marche d’une heure trente, nous n’avons vu que des petits sauts…dommage.

Sentier de Bouliki Les hauteurs de Bouliki

 

Petit saut de rivière

Trempette

 

Par contre quel plaisir de batifoler dans l’eau de rivière, et de ressentir cette douceur sur la peau…même si pour moi, j’ai du me limiter aux genoux !

Village de Ste Marie

Vue sur la presqu'île

Sur le chemin du retour, nous avons fait un détour à la Presqu’île de la Caravelle, et sommes allés manger des acras dans un petit lolo de Tartane, sympathique village de pêcheurs très animé. Après l’effort, le réconfort…la vie est douce.

Coucher de soleil sur Tartane

En route vers les Grenadines….

Le 15 août, nous levons les voiles pour quitter la Martinique et descendre P’tits Loups 2 à l’abri des cyclones. Les nouvelles ne sont pas bonnes, je dois rentrer en Métropole au mois de Septembre. La date n’est pas encore fixée mais cette fois-ci, la décision a été murement réfléchie, et je ne les laisserai pas changer d’avis !
Nous décidons de nous rendre directement à Béquia et devant la distance à parcourir, réglons le réveil pour 2H du matin, aie aie aie c’est très tôt ! L’alizé souffle régulièrement, la lune est pleine donc facilite la navigation de nuit et le ciel bien étoilé. Nous avançons à vive allure mais les pêcheurs de la Martinique, plus exactement du Vauclin, ont posé des casiers sur notre route ! Galère, impossible de les distinguer à moins de 5 mètres et avec notre vitesse, pas moyen de les éviter. Heureusement, nous sommes à la voile et les hélices ne souffrent pas tant que l’on ne démarre pas les moteurs. Le seul souci, c’est que nous en faisons une collection, que nous dérivons et qu’en plus de ça, nous naviguons sur la côte au vent qui est très dangereuse. Le seul moyen de sécuriser le bateau, c’est de se jeter à l’eau et couper les boutes des casiers qui ont bloqués nos hélices. Ce n’est pas un bain de minuit ni une cure de détente dans un Spa et Phil ne rigole pas. Les potes nous disaient d’investir dans une canne à pêche…pas la peine, les casiers regorgent de poissons ! Mais nous n’avons même pas pensé à nous servir…dommage, il y avait peut être de la langouste !
Nous avons poursuivi notre route au vent des îles, Ste Lucie, St Vincent sur une mer tellement calme, que nous étions allongés sur les trampolines. Je n’ai jamais vu les canaux aussi lisses. Bon d’accord, l’allure était très faible mais la navigation très relax. J’ai même pu cuisiner des spaghettis bolognaise pour le repas du soir et nous avons diné aux chandelles, seul sur l’océan ou presque puisqu’un banc de dauphins nous a accompagnés un bout de chemin au coucher du soleil, un véritable balai nautique, quel plaisir pour les yeux …et les oreilles car pour la toute première fois, nous les avons entendus siffler…quelle joie !

Nos amis les dauphins


Après 24H de navigation, nous avons jeté l’ancre dans la large baie de Béquia où un mouillage de nuit se fait sans danger. Nous y avons retrouvé Léo et Gérard sur Zaniah, qui nous ont gentiment attendus pour continuer notre route vers le Sud. Ainsi qu'un passager clandestin...on vous disait bien que les poissons viennent à nous !

Passager clandestin...un peu raide !

Après une semaine de détente, nous poursuivons notre route vers le Sud. La météo est toujours très clémente avec un petit alizé bien établi et une mer calme, pourvu que ça dure. Petite halte à Mayreau, mon île "chouchou" des Cays avant d'aller explorer "Petit Tabac" que nous avons toujours admiré de loin jusqu'à présent car pour y mouiller, il faut que deux conditions soient réunies : un beau temps établi et pas de houle du Nord.

Ilet de Petit TabacMouillage de Petit Tabac

L'îlet se situe entre les deux barrières de corail et les eaux foisonnent de poissons, admirez le spectacle, c'est fabuleux !

Exploration des eaux de Petit TabacIls ne sont pas mignons...

Qui est-ce qui dit qu'il n'y a plus de poissons !Végétation sous-marine

A 14H30 de gros nuages gris menacent, la houle se lève, nous partons pour Union afin de consulter les prévisions météorologiques.

Rien de bon, nous sommes fin août, il faut songer à se mettre à l'abri. A 10H du matin, libéré des formalités administratives, la décision est prise de faire route directement sur Grenada. Zaniah passera sous le vent des îles car la dépression tropicale est sur Barbados, P'tits Loups foncera au vent des îles afin d'arriver avant la tombée de la nuit à Hartmann Bay, tout au sud de Grenada. Jusqu'à la hauteur de l'Ile Ronde, nous fuserons à 8,5 noeuds évitant les grains, puis les nuages continueront vers le Nord aspirant tout le vent et nous avancerons péniblement à 3,5 noeuds...pas de chance ! Heureusement en fin de journée, le vent et les courants nous permettrons d'atteindre notre but au coucher du soleil, ouf !

Coucher de soleil en navigation

Bien ancré, protégé du vent et de la houle, nous verrons passer "Gustave, Hanna, Ike, et Joséphine", la coquine qui se désintègrera, laissant échapper de gros nuages chargés de pluie sur Grenada...

Les 4 cyclones fin août 2008...

Et voilà, la date est fixée...Je suis attendue à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif le 18 septembre. Grâce à l'accès internet, tout s'organise depuis le bateau. Par précaution, pour ne pas être en retard à mon rendez-vous, je décolle de Grenada le 16 septembre via Ste Lucie puis Fort de France et enfin Paris !

Félix, le retour ? (non il ne s'agit pas d'un cyclone... pour l'instant !)

Le 5 septembre 2008, un petit moussaillon est né...Il s'appelle Félix, il est beau comme un coeur. Félicitations à Lynda et Patrick sur "Mango", c'est du beau boulot ! Il a déjà adopté la position relax des Antilles, les doigts de pied en éventail...elle n'est pas belle la vie !

Félix, petit moussaillon de Mango !

En attendant mon départ, les soirées avec les bateaux-copains s'organisent afin de me changer les idées. Martine et Bob sur "Jolly Roger" dressent une table tropicale dont les senteurs resteront gravées dans ma mémoire, les jours de blues...

Martine sur Jolly RogerUne bien jolie table tropicaleLes Zaniahs, Léo de Marmil, Martine de Jolly Roger

Les journées sans P'tits Loups 2 vont me sembler insipides mais je sais que les amis en Métropole vont se plier en 4 pour rendre mon séjour le plus agréable possible. C'est merveilleux l'amitié, merci à tous pour votre soutien.

A nos chers lecteurs, une petite pause s'impose...

 

Petite pause

 

 

Il n’y a pas que des évènements heureux !

Les plaisanciers de St Martin sont en deuil…nous avons perdu un être cher.
Son rire, sa bonne humeur, sa serviabilité étaient connus de tous dans la baie de Marigot.
Philippe sur Chrysalide croquait la vie à pleine dent…le 15 septembre dernier, au Venezuela, des êtres sans foi ni loi, la lui prenait anéantissant sa famille et leurs projets d’avenir !
A mort les pirates ! Amis plaisanciers, boycottons ces îles sans moralité !
Cathy et Yoann, nous sommes de tout cœur avec vous et espérons qu’avec le temps, vos visages seront à nouveau illuminés par un sourire, la joie de vivre…

Les temps heureux de Chrysalide...

 

Le 15 octobre 2008…me revoilà sur P’tits Loups 2, quelle joie !

A mon arrivée à Villejuif, le 18 septembre 2008, les médecins étaient plutôt pessimistes…
Mon séjour à Paris risquait de se prolonger et le traitement envisagé ne serait pas sans conséquence !
Finalement, les examens se sont enchaînés les uns derrière les autres sans délai et après 15 jours d’angoisse, le verdict est tombé : les métastases sont uniquement localisées sur la jambe droite et sont superficielles. Elles réagissent bien au traitement local, les examens complémentaires sont sans particularité : je suis autorisée à rentrer aux Antilles et reprendre ma vie sur le bateau…quel soulagement !
Etonnament, je n’ai pas souffert du décalage horaire, juste un peu du froid mais les 17 années passées en Haute-Savoie, ne s’effacent pas si vite que ça et mon organisme s’est vite adapté.
Je voulais vivre chaque seconde volée en Métropole et retrouver ma famille, les amis.
Le médecin m’a donné la permission de faire un petit tour de France. Désolé, le temps m’était compté et la Haute-Savoie n’a pas pu être programmée !
Paris, l’Alsace, le Sud, l’Alsace, Paris : un vrai globe trotter voyageant en avion, train, voiture, moto, vélo, j’ai tout testé ! Les 15 jours ont passé à 100 à l’heure mais quel bonheur de serrer dans ses bras les gens qu’on aime.
A mon arrivée, j’ai été accueillie par « 2 Philippe », histoire de me remonter le moral puis Tom après 9 mois d'absence...

J'en ai eu 2 pour le prix d'un !Tom le coquin

Insolite mais vrai, j’ai retrouvé « Les Lutins » à Paris , les fêtards du nouvel an 2006, toujours aussi en forme et prêts pour une nouvelle fiesta.

Gillou et Michel...et le verre de l'amitiéFrançoise et Dominique

Dans le Sud, l’Italie était au rendez-vous. Les kilomètres ne les ont pas découragé, l’envie de me faire une bise était trop forte !

Che bella regazaLa classe italienne...

 

Causette dans le jardin de Martine et RémiMême Axel était là...

A Montferrat, photo de «  nanas de la famille » sous un soleil radieux…souvenirs, souvenirs…
Les « p’tites nanas » ne sont pas toutes là, mon rêve est de les réunir mais pas dans le contexte de la maladie.

Quelques nanas de la famille, Valou, Mylène, Maïté, Charly, Mamie, Martine et...moi


A Roquebrune, petite visite à Perrine et Greg dans leur superbe nid d’amour.
Puis petite escapade à Aubais avec Maïté super chauffeur où réside ma sœur Josiane et ses enfants, déjà adolescents. Merci aux professeurs d’avoir fait grève, nous avons pu flâner à Montpellier qui a drôlement changé en 20 ans ! Josy a une passion : les chevaux et ça été un régal de l'accompagner pour les nourrir.

Josy et ses dadas...


Enfin l’Alsace, la famille, les amis, les bons petits plats et la rencontre avec « Chweps », berger allemand de 13 mois, gardien de Manon et Camille.
Fin de la boucle à Paris chez Béa et Philippe qui m’ont offert l’hospitalité et un super soutien psychologique. Notre destinée veut que nous vivions des épreuves difficiles ensemble…même les parents se sont déplacés pour l’occasion.
J’ai passé des soirées et journées merveilleuses malheureusement je n’ai pas de clichés de tout le monde mais les images sont gravées dans ma mémoire et dans les bulles de champagne…

Parents de Béa

L’amitié n’a pas pris une seule ride, c’est formidable, merci à tous.
Mon séjour en Métropole a été intense en émotions, mon retour sur St Martin, mouvementé par Omar !
J’ai un ange gardien, j’ai pu fuir avant la tempête et retrouver P’tits Loups 2 à l’abri sur Grenada.

Omar...le terrible

Avis aux amateurs, bienvenue aux visiteurs…

Notre moussaillon Tom arrive le 19 novembre à Fort de France en Martinique.
Géraldine et Loïc en voyage de noces du 13 au 30 décembre 2008 à St Martin.

Et les prochains ?

 

Retour à l'accueil

Accès au 13 ème Chapitre